Les flux financiers doivent être « compatibles avec un profil d’évaluation vers un développement à faible émission de gaz à effet de serre et résilient aux changements climatiques », conformément à l’article 2.1.c de l’Accord de Paris. Pourtant, les capitaux continuent majoritairement d’alimenter les activités habituelles. Comment cet état de choses pourrait-il être changé?

Lisez l’article pour comprendre :

  • Pourquoi le financement climatique est important pour les investisseurs
  • La nécessité de respecter les engagements financiers pris envers les pays en développement
  • Les considérations clés pour mettre la finance sur la voie permettant d’atteindre l’objectif de l’article 2.1.c

Il y a dix ans, à Paris, pratiquement tous les pays du monde ont convenu collectivement d’aligner les flux financiers – et donc l’allocation des fonds des investisseurs – sur les objectifs d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques de l’Accord de Paris1.

Cet engagement à aligner les flux financiers sur l’atténuation des changements climatiques et la résilience, inscrit à l’article 2.1.c de l’Accord de Paris, revêt une importance capitale du point de vue de l’investissement. Les investisseurs doivent comprendre comment et où les investissements pourraient être réorientés, afin de cerner les occasions et les risques et de prendre des décisions éclairées en matière d’allocation de capitaux.

Les effets des changements climatiques se font déjà sentir et s’intensifient, et si l’humanité échoue à agir pour les contrer, les conséquences seront dévastatrices à long terme. Ces conséquences pourraient déstabiliser les économies, provoquer des migrations massives à mesure que certaines régions du monde deviendraient inhabitables, et rendre d’autres endroits inassurables en raison d’inondations ou d’incendies répétés. Outre les répercussions sociales et environnementales critiques, elles mettent en péril les retraites et autres investissements à long terme, car avec l’accumulation des dommages et des pertes, certaines entreprises perdent des revenus et les risques physiques augmentent2.

Pourtant, les capitaux continuent d’affluer vers des activités qui non seulement alimentent, mais accélèrent même possiblement ces effets. Les stocks et les flux actuels favorisent une trajectoire de réchauffement de 2,7 à 3,4 degrés Celsius d’ici 2100, ainsi que la poursuite de la perte de biodiversité et un risque croissant de franchir des points de basculement qui rendront les impacts irréversibles3. Les flux financiers soutiennent une activité économique qui produit des émissions qui continuent d’augmenter, entraînant l’aggravation actuelle des effets et des risques climatiques, comme la multiplication des inondations et des feux de forêt.

En tant que gestionnaire d’actifs d’un grand assureur, nous sommes pleinement conscients de la menace que cela représente. Cela vaut non seulement à court terme, en ce qui concerne les répercussions financières de ces événements, y compris les risques pour les investissements de nos clients, mais aussi à long terme, pour le modèle d’affaires plus large de l’assurance.

Pour atténuer ces risques et préserver les actifs de leurs clients, les investisseurs ont tout intérêt à soutenir les efforts visant à lutter contre le réchauffement climatique et la perte de biodiversité, et à bâtir des entreprises et des économies résilientes. Pour y parvenir, les questions sont de savoir où et comment réorienter les flux financiers.

Où : acheminer les flux vers les pays en développement

La finance restera au centre des discussions lors de la COP30 en novembre, avec des débats sur la manière de mettre en œuvre le nouvel objectif collectif quantifié (NCQG) pour le financement climatique adopté à Bakou lors de la COP29. Celui-ci fixe un nouvel objectif de 300 milliards de dollars par an à partir de 2035 pour les pays en développement, ainsi qu’un objectif plus large de 1 300 milliards de dollars par an pour l’action climatique dans ces mêmes pays, également à partir de 2035.

L’Azerbaïdjan et le Brésil mènent un processus sur un an : la « Feuille de route Bakou-Belém pour la mobilisation de 1 300 milliards de dollars »

Pour soutenir cet objectif, l’Azerbaïdjan et le Brésil (les hôtes de la dernière et de la prochaine COP sur le climat, respectivement) mènent un processus sur un an : la « Feuille de route Bakou-Belém pour la mobilisation de 1 300 milliards de dollars »4. Cette feuille de route a suscité à juste titre l’attention, la présidence brésilienne et de nombreux autres pays et groupes de la société civile s’y étant intéressés, et plus de 200 soumissions ont été envoyées en réponse à l’appel à contributions.

Cette mobilisation du secteur financier est au cœur de l’équité de la transition. La majorité des émissions mondiales de gaz à effet de serre du monde provient des économies développées, dont le Royaume-Uni. De nombreux pays en développement ont des émissions très faibles, voire négatives, tandis que le groupe des 20 plus grandes économies du monde (G20) représentait encore 77 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2023 (bien que cela inclut certaines économies de marché émergentes qui restent classées comme pays en développement dans le cadre de la CCNUCC)5.

Dans le même temps, les marchés émergents et les économies en développement seront les plus touchés par les effets des changements climatiques (voir figure 1), alors qu’ils abritent la grande majorité des ressources naturelles et de la biodiversité mondiales6. Ils ont besoin de financement pour s’adapter aux changements climatiques, protéger la nature et la biodiversité, et, surtout, pour leur propre développement économique.

Figure 1: Largest emitting nations versus most vulnerable nations to climate change

Largest emitting nations versus most vulnerable nations to climate change

Source: IPCC, Energy & Climate Intelligence Unit, as of April 2022.

Cette évolution nécessitera également de multiplier l’accès des pays à l’énergie, en particulier à l’électricité. Cela signifie que les pays en développement seront également responsables de la plus grande part de l’augmentation des investissements nécessaires à la transition énergétique7. La question est de savoir si cette électricité proviendra de sources fossiles ou propres. Les flux financiers devraient être réorientés vers des choix de développement qui sont également à faible empreinte carbone et qui renforcent la résilience des pays.

Comment : faire de l’article 2.1.c une réalité

Les activités émettrices de gaz à effet de serre représentent actuellement la grande majorité des 115 à 120 000 milliards de dollars du PIB mondial chaque année. Si cette situation perdure, les 1 300 milliards de dollars par an qui commenceront à circuler équitablement entre les pays en développement auront autant d’effet qu’utiliser une sarbacane pour repousser un ouragan.

Il est difficile de suivre l’alignement des flux financiers avec l’atténuation des changements climatiques et la résilience

Il est difficile de suivre l’alignement des flux financiers avec l’atténuation des changements climatiques et la résilience, car les preuves se font rares. Dans un document publié en 2024, des chercheurs de l’OCDE ont constaté que moins de 15 % des investissements dans l’économie réelle, les capitaux publics et privés et la dette publique et privée pouvaient être considérés comme alignés avec des activités à forte ou à faible empreinte carbone8.

Cela montre qu’il y a beaucoup à faire. Il ne s’agit pas seulement de renoncer aux mesures incitatives favorisant le financement d’activités à forte empreinte carbone (quoique cela reste important). Il faut aussi s’attaquer aux 85 % d’activités qui ne sont actuellement ni à forte ni à faible empreinte carbone, mais qui n’en restent pas moins incompatibles avec les objectifs de l’Accord de Paris.

Cela soulève une question plus large sur la nécessité de réformer les incitatifs dans l’économie mondiale, car au bout du compte, les capitaux iront toujours vers les activités les plus lucratives.

Les nouvelles technologies, les gains d’efficacité et l’évolution de la demande des consommateurs peuvent contribuer à rendre les activités à faible empreinte carbone plus rentables que celles à forte empreinte carbone. Mais, contrairement aux transitions économiques précédentes, cette transformation de l’ensemble de l’économie doit se faire dans le cadre d’une course contre la montre, ainsi que des limites écologiques. Sans une action forte des gouvernements pour remodeler les incitatifs économiques et les principes fondamentaux du marché, cette transformation économique risque d’être trop lente pour éviter d’énormes répercussions négatives sur le plan écologique, sociétal et financier.

Des interventions politiques réfléchies dans l’économie réelle seront essentielles pour définir ce qui sera rentable pour les entreprises

Des interventions politiques réfléchies dans l’économie réelle seront essentielles pour définir ce qui sera rentable pour les entreprises, et donc ce vers quoi s’orienteront les flux financiers. Nous avons plaidé en ce sens dans le cadre de notre engagement auprès du gouvernement du Royaume-Uni, mais aussi d’autres États souverains9, 10.

La bonne nouvelle est qu’au lieu de demander aux participants de chercher à faire la une avec de nouveaux engagements, les hôtes brésiliens de la COP30 se concentrent sur la recherche de moyens pour concrétiser les engagements existants. La feuille de route peut définir un plan d’action clair, limité dans le temps, spécifique et mesurable pour un changement transformationnel. Cela permettrait non seulement d’augmenter le financement destiné aux pays en développement, mais aussi de jeter les bases d’actions qui réorienteraient de manière décisive le financement vers la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris en matière d’atténuation, d’adaptation, de durabilité et d’éradication de la pauvreté. C’est ce qui constitue au bout du compte l’essence de l’article 2.1.c11.

Vers Belém

Cela s’inscrit également dans une tendance croissante à reconnaître le rôle du secteur privé dans l’augmentation des flux financiers vers les économies émergentes et en développement. Depuis longtemps, les pays développés soulignent que le secteur privé peut jouer un rôle pour amplifier l’effet de levier des fonds publics qu’ils ont promis. Mais ils n’ont connu qu’un succès limité jusqu’à présent, ce qui a affaibli la confiance des pays en développement envers le rôle que peut jouer le secteur privé.

Il faut vraiment mettre l’accent sur les moyens à mettre en œuvre pour attirer les flux privés et publics vers les pays en développement

Pour atteindre l’objectif de 1 300 milliards de dollars et au-delà, il faut vraiment mettre l’accent sur les moyens à mettre en œuvre pour attirer les flux privés et publics vers les pays en développement. Cela impliquera à la fois de créer des mesures incitatives et de lever les obstacles.

Ce qui est intéressant, c’est que bon nombre des mesures qui permettront d’attirer les flux financiers vers les marchés émergents – soit créer de bons investissements financiers et climatiques tout en soutenant leur développement économique – sont aussi celles qui permettront de concrétiser la transition climatique partout dans le monde.

La préparation de la COP30 à Belém offre une occasion en or à cet égard. Comme l’a souligné le Brésil, notamment dans le discours du Secrétaire général des Nations Unies le 21 juillet 2025 et lors de la récente Conférence internationale sur le financement du développement à Séville, un engagement continu en faveur du multilatéralisme et du dialogue sera essentiel pour atteindre ces objectifs12, 13.

Concilier les priorités

L’un des principaux obstacles est que, dix ans après l’Accord de Paris, la tension entre l’article 2.1.c et l’article 9 de l’Accord de Paris demeure irrésolue :

  • L’article 2.1.c stipule que l’Accord de Paris vise à rendre « les flux financiers compatibles avec un profil d’évolution vers un développement à faible émission de gaz à effet de serre et résilient aux changements climatiques ».
  • Et l’article 9 stipule que « les pays développés fournissent des ressources financières pour venir en aide aux pays en développement aux fins tant de l’atténuation que de l’adaptation dans la continuité de leurs obligations ».

Comme il s’agit d’un texte négocié, l’article 2.1.c ne précise pas quels flux financiers doivent être compatibles avec le profil d’évolution vers un développement à faible émission et résilient. Et bien qu’il existe un accord général sur le fait que cela signifie « tous les flux », certains pays en développement estiment que l’acceptation de cette disposition permettrait aux pays développés de se soustraire à leur promesse de fournir des ressources financières pour les soutenir en vertu de l’article 9.

Les pays développés doivent reconnaître leur dépendance vis-à-vis des ressources des pays en développement

Mais le développement, la stabilité et la prospérité économique des pays en développement dépendent d’une transition à tous les niveaux, et cela doit faire partie de la conception de la transition. À leur tour, les pays développés devraient reconnaître leur dépendance vis-à-vis des ressources des pays en développement, plutôt que de chercher à en tirer un profit rapide. Cette transition doit être fondée sur un partage plus équitable des occasions, des financements et des ressources. La clé est de trouver comment maintenir le niveau de vie occidental, mais en émettant moins de carbone et en créant des emplois, de la prospérité économique et une stabilité géopolitique, y compris dans les pays en développement.

Les investisseurs, les entreprises et les négociateurs doivent tous reconnaître que ces intérêts apparemment concurrents peuvent en fait être complémentaires, et que la poursuite de l’un ne signifie pas nécessairement que l’autre soit relégué au second plan. Il est nécessaire de se concentrer simultanément sur les moyens de faire affluer des fonds à une échelle beaucoup plus grande vers les pays en développement et de prendre des mesures pour que tous les flux financiers soient compatibles avec l’atténuation des changements climatiques et l’adaptation à ceux-ci.

Bien que la « feuille de route Bakou-Belém » soit essentielle, elle est complémentaire à la mise en œuvre de l’article 2.1.c. Ces deux questions feront partie des processus clés de la COP30 au Brésil et au-delà, et bon nombre des mêmes leviers peuvent être actionnés pour servir les deux objectifs. Le financement des pays en développement est un objectif important en soi dans le cadre de la CCNUCC et de l’Accord de Paris, mais il s’inscrit également dans l’objectif plus large de réorientation des flux financiers.

Références

  1. « Accord de Paris », Nations Unies, 2015.
  2. « Raising ambition and accelerating delivery of climate finance », The Independent High-Level Expert Group on Climate Finance, novembre 2024.
  3. « CAT Thermometer », Climate Action Tracker, 14 novembre 2024.
  4. « Baku to Belém Roadmap to 1.3T », UNFCCC, au 15 août 2025.
  5. EDGAR – Emissions Database for Global Atmospheric Research, « GHG emissions of all world countries », Commission européenne, 2024.
  6. BUTLER, Rhett Ayers, « Ranking the world’s biodiversity », Mongabay Founder, 25 mai 2025.
  7. « Raising ambition and accelerating delivery of climate finance », The Independent High-Level Expert Group on Climate Finance, novembre 2024.
  8. « OECD Review on Aligning Finance with Climate Goals: Assessing Progress to Net Zero and Preventing Greenwashing », Green Finance and Investment, OCDE, 2024.
  9. MOLHO, Nick et ENGLISH, Sophie, « Boosting low-carbon investment in the UK: A Policy Roadmap », Aviva Investors, 16 juillet 2024.
  10. DILLON, Thomas, « Sovereign engagement: Driving positive change while delivering long-term value », Aviva Investors, 14 mai 2025.
  11. TAYLER, Thomas, « The Baku to Belém Roadmap to $1.3 trillion », Aviva, 10 septembre 2025.
  12. GUTERRES, António, Secrétaire général, « Un moment décisif pour accélérer l’ère des énergies propres », Nations Unies, 21 juillet 2025.
  13. GOLDIN, Nicole, « Multilateralism meeting the moment: Moving forward from FFD4 », UNU CPR, 15 août 2025.

La durabilité à Aviva Investors

Nous savons qu’il n’existe pas d’approche universelle en matière de durabilité lorsqu’il s’agit d’investir. Notre approche commence avec vous.

En savoir plus
Sustainability at Aviva Investors

Abonnez-vous à AIQ

Recevez notre point de vue sur les grands thèmes qui influencent les marchés financiers et l’économie mondiale, des taux d’intérêt à l’inflation en passant par la technologie et les changements environnementaux. 

Abonnez-vous dès aujourd’hui
Subscribe to AIQ

Points de vue connexes

Renseignements importants

IL S’AGIT D’UNE COMMUNICATION MARKETING

Sauf indication contraire, la source de toutes les informations est Aviva Investors Global Services Limited (« Aviva Investors »). Sauf indication contraire, les points de vue et les opinions exprimés sont ceux d’Aviva Investors. Leur contenu ne doit pas être considéré comme indiquant une garantie de rendement d’un placement géré par Aviva Investors, ni comme un conseil de quelque nature que ce soit. Les informations contenues dans le présent document ont été obtenues auprès de sources considérées comme fiables, mais elles n’ont pas été vérifiées de manière indépendante par Aviva Investors et leur exactitude n’est pas garantie. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur d’un investissement et des éventuels revenus attachés peut fluctuer à la hausse comme à la baisse et l’investisseur pourrait ne pas récupérer l’intégralité du capital investi. Rien dans le présent document, y compris toute référence à des titres, à des catégories d’actifs et à des marchés financiers particuliers, n’est destiné à être interprété comme un conseil ou une recommandation de quelque nature que ce soit. Certaines données présentées sont hypothétiques ou relèvent de projections; elles peuvent ne pas se réaliser comme prévu en raison de l’évolution des conditions du marché et ne constituent pas une garantie de résultats futurs. Le présent document ne constitue pas une recommandation de vente ou d’achat d’un quelconque investissement. 

Les renseignements contenus dans les présentes sont fournis à titre indicatif seulement. Il incombe à toute personne en possession de ces renseignements de s’informer de toutes les lois et réglementations en vigueur dans les territoires concernés, et de les respecter. Les renseignements contenus dans les présentes ne constituent pas une offre ou une sollicitation faite à une personne dans un territoire où une telle offre ou sollicitation n’est pas autorisée, ou à une personne à qui il serait illégal de faire une telle offre ou sollicitation.

En Europe, le présent document est publié par Aviva Investors Luxembourg S.A. Siège social : 2, rue du Fort Bourbon, 1er étage, 1249 Luxembourg. Supervisé par la Commission de surveillance du secteur financier. Une société Aviva. Au Royaume-Uni, le présent document est publié par Aviva Investors Global Services Limited. Immatriculé en Angleterre et Pays de Galles sous le numéro 1151805. Siège social : 80 Fenchurch Street, London EC3M 4AE.  Société agréée et réglementée par la Financial Conduct Authority. Numéro de référence de société 119178. En Suisse, le présent document est publié par Aviva Investors Schweiz GmbH.

À Singapour, le présent document est diffusé dans le cadre d’un accord avec Aviva Investors Asia Pte. Limited (AIAPL) en vue d’une distribution réservée aux investisseurs institutionnels. Veuillez noter qu’AIAPL ne fournit aucune recherche ou analyse indépendante en ce qui a trait au contenu ou à la préparation du présent document. Les destinataires du présent document doivent communiquer avec AIAPL pour toute question découlant du document ou en lien avec celui-ci.  AIAPL, une société constituée en vertu des lois de Singapour et portant le numéro d’immatriculation 200813519W, détient une licence valide de services de marchés financiers (Capital Markets Services Licence) pour exercer des activités de gestion de fonds. Cette licence a été délivrée au titre de la Securities and Futures Act de 2001. AIAPL est un conseiller financier dispensé d’avoir à détenir une licence aux fins de la Financial Advisers Act de 2001. Siège social : 138 Market Street, n° 05-01 CapitaGreen, Singapour 048946. La présente publicité ou publication n’a pas été examinée par l’autorité monétaire de Singapour.

Au Canada et aux États-Unis, le présent document est publié par Aviva Investors Canada Inc. Aviva Investors Canada Inc est enregistrée auprès de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario en tant que gestionnaire des opérations sur marchandises, courtier sur le marché non réglementé, gestionnaire de portefeuille et gestionnaire de fonds de placement. Aviva Investors Canada Inc est également enregistrée comme courtier sur le marché non réglementé et gestionnaire de portefeuille dans chaque province et territoire du Canada. Elle peut également être enregistrée comme gestionnaire de fonds de placement dans certaines autres provinces concernées. Aux États-Unis, Aviva Investors Canada Inc est enregistrée comme conseiller en placements auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis et comme conseiller en opérations sur marchandises auprès de la National Futures Association. 

Le nom « Aviva Investors », tel qu’il est utilisé dans le présent document, fait référence à l’organisation mondiale des entreprises de gestion d’actifs affiliées qui sont exploitées sous le nom d’Aviva Investors. Chacune des sociétés apparentées d’Aviva Investors est une filiale d’Aviva plc, une société multinationale de services financiers cotée en bourse dont le siège social est au Royaume-Uni.